Maintenant que nous pouvons profiter de notre jouet, il nous reste à souhaiter bon courage à ceux qui désirent se lancer dans ce type d'aventure.
Je pense particulièrement au JM, ou bien à Alain & Eric pour la restauration en cours du Bijave N°229. Nous y apporterons bien evidemment notre soutient et jeune expérience.
Après ce premier vol, nous souhaitons remercier les personnes qui nous ont accompagnés dans ce projet. Nous citerons qu'une personne, sans qui ce projet n'aurait pas pu ce faire! Il s'agit bien evidemment d'Alberto!
Voici un petit extrait de vos nombreux commentaires que nous avons reçu:
3 jours plus tard, le mercredi 01 Aout, nous nous rendons de nouveau à Bailleau avec l'espoir de pouvoir le faire voler.
La météo est assez moyenne, un peu orageuse, et la compétition prévue le jour même est annulée. Cette météo moyenne s'avèrera au final être idéal pour réaliser un premier vol.
Serge N, un instructeur du club nous accompagnera donc pour ce premier vol et combler notre manque d'expérience! Une demi-heure plus tard, le Bijave est en piste.
Hubert n'étant pas encore breveté, j'ai donc le privilège de pouvoir monter à bord pour le premier vol. Après une visite prévol approfondie, nous nous installons à bord, alors que Bastien arrive avec le remorqueur.
A ce moment, tout s'enchaine assez rapidement et quelques secondes plus tard nous somme en l'air... IL VOLE.
A peine décolé, le planeur a une petite tendance à cabrer, Serge décide alors de le trimer un peu. Le manche devient alors de plus en plus dur. Nous décidons donc de ne plus toucher au trim et de poursuivre le remorquage ainsi. Quelques minutes plus tard, nous nous rendons compte que la commande de trim a été montée à l'envers (malgré les N vérifications, par X personnes, se point nous a échappé!). Le phénomène compris, nous poursuivons alors le vol normalement et commençons les divers controles. La machine s'avère très saine et stable.
Après avoir réalisé les essais nécéssaires, nous posons, pour conclure ces 4 années de boulot, après 25 minutes de vol!
Nous prennons RDV avec l'OSAC pour faire revalider le certificat de navigabilité du Bijave. La date retenu étant le 25 Juillet, nous décidons de fixer le premier vol au Samedi suivant.
Je profite d'un stage d'une semaine pour revalider ma licence de planeur (Eh oui, il y a 12ans que je n'avais pas volé en planeur) et en même temps pour préparer (avec de nombreux membre du club) la tant redoutée visite de l'OSAC.
Cette visite se déroulera finalement sans encombre!
Le samedi suivant, la météo est moyenne, mais le premier vol n'aura pas lieu pour une raison assez bête! Nous avons oublié d'assurer le planeur! Nous sommes un peu frustré, mais au bout de 4 ans de travail, nous ne sommes pas à quelques jours près!
Le planeur est terminé, prêt à quitter l'atelier, mais un petit problème persiste: nous ne savons pas encore quel club voudra bien héberger ce type de planeur.
Nous nous orientons vers le CVVE de Bailleau, en effet, les précedents contacts que nous avions eu avec le Chef Pilote nous parurent agréables et positifs.
L'esprit du club et une place de dispo dans un hangar nous orientera donc vers le terrain de Bailleau.
Quelques jours plus tard, nous débarquons sur le terrain avec notre Bijave! Parmi les dizaines de planeurs modernes, il a été assez amusant de voir les réactions des personnes voyant ce type de machine ressurgir sur un terrain de vol à voile. Un peu de nostalgie pour les plus anciens et de la curiosité pour les plus jeunes!
Début Juin, nous nous rendons sur le terrain de St Cyr, afin de réaliser le premier assemblage complet du planeur, après restauration, et en profitons pour réaliser la pesée (308Kg au final), vérifier le bon fonctionnement de divers organes (AF, freins, commandes de vol,...).
Cette journée a été relativement significative car après avoir passé 4 années dans la poussière, les enduits, la graisse,... nous pouvons enfin voir le Bijave quasiment pret à voler... et même nous installer dedans!
Conclusion de la journée: il est prêt à voler!
Notre Bijave est maintenant peint, nous le ramenons dans notre atelier pour mener les derniers assemblages de composants et premiers réglages:
Mise en croix de la dérive et profondeur
Montage des instruments:
Ajustement des sièges, capitonnages et planches de bord:
Ne souhaitant attendre le printemps suivant pour reprendre les travaux de peinture, nous nous mettons en quête d'une cabine de peinture, suffisamment grande pour acceuillir le Bijave, et également où nous pouvons contrôler la température.
Nous rendons visite à quelques carrossiers, visitons quelques ateliers, mais nous ne trouvons rien de satisfaisant.
La solution viendra d'un club velivole de l'ouest parisien qui nous prêta généreusement l'atelier et cabine peinture associée pour la période de Noel!
Ainsi, entre deux coupes de Champagne, foie gras, et autres plats de saison, nous appliquons la peinture.
Vers la fin Octobre, nous bénéficions toujours d'une arrière saison assez agréable et en profitons pour commencer à passer la couche de peinture finale.
Nous débutons, dans la cabine de Jeff, par les rallonges d'aile! C'est beau et ça brille!
Hélas, nous serons rapidement stoppé dans notre élan: les basses températures et fortes humidités de l'hivers approchant, nous obligent à suspendre les travaux, sous peine de gâcher le travail réalisé en amont!
Nous sommes ainsi sans solution, jusque l'arrivée du printemps suivant... en théorie
La fin de l'été arrive, je ne suis pas encore parti en vacances!
Mi-Septembre, je pars avec Emilie en Australie, et laisse donc Hubert, seul à travailler pendant un mois!
J'en profiterai pour faire un petit vol sympathique au pays des kangourous et surfers.
A mon retour, quelle surprise! Hubert à bossé comme un dingo!
Il a passé toutes les couches d'enduit de protection UV et la couche de primaire! Hubert étant seul à ce moment, il n'a pas pu travailler et prendre des photos en même temps!
Le résultat est tout de même sympathique, car le Bijave commence à se revêtir de sa couleur blanche, grâce au primaire.
Après avoir entoilé les divers morceaux du planeur (ailerons, trim, dérive, profondeur,...) nous devrons réaliser le lardage des ailes, il s'agit des coutures au niveau des nervures, mais nous n'avons pas de photos pour cette étape.
Bertrand (un autre), Loïc et jacques continueront à nous aider pour passer les multiples couches d'enduit de tension. Cette opération est particulièrement délicate car elle peut faire apparaître des tâches qui seront ensuite visibles, même après l'application de la peinture.
Nous connaissons maintenant les effets indésirables de ces produits... pour plus de détail, nous contacter.
A l'issue de la séance d'entoilage du fuselage, Loïc souhaite tenter un vol d'essai!
Helas, il ne décolera pas... allez savoir pourquoi!
Voilà, nous avons acheté un rouleau de toile et pouvons entoiler le fuselage!
Cette opération est très gratifiante, d'un enchevètrement de tubes, nous passons rapidement à ce qui commence à ressembler à un fuselage de planeur!
Les amis de l'aéroclub qui nous accompagne pour cette journée sont également étonnés du résultat:
Après avoir entoilé les ailes, nous décidons de passer au fuselage... facile!
Oui, mais quand il manque 50cm de toile, sur les 15m dont nous disposons, les choses se compliquent! Nous essayons toutes les combinaisons possibles, mais il n'y a rien à faire... ça ne passe pas! Dommage, ce sera pour le week-end suivant, lorsque nous aurons racheté de la toile.
Après avoir posé la toile, nous devons la tendre avant d'appliquer les enduits de tension.
Cette opération se fait au fer à repasser, nous en profitons, avec les conseils du Jeff, pour enlever les quelques bulles qui se sont formées sur les zones marouflées.
En quelques petites heures, nous voyons notre travail se métamorphoser.
En effet, juste en posant la toile, nous voyons notre bijave reprendre ses formes, cela nous fait oublier les longues heures de ponçage, décapage, où nous n'avons pas eu l'impressions d'avancer!
Le plan central prend forme:
Ailerons et profondeur également:
Le printemps arrive, la météo est de plus en plus clémente. Chaque vendredi soir nous regardons les prévisions météo du week-end afin de savoir si nous pourrons ou pas travailler sur l'entoilage! En effet, la majorité des produits utilisés sont très sensibles aux conditions de température et humidité.
Nous commençons par entoiler les ailes extérieurs:
En un week-end, nous arrivons à entoiler grossièrement les 2 ailes extérieures, restera ensuite les finitions, la tension,...
L'année 2011 va être décisive!
Après la longue période, où rien de significatif ne se passe, nous décidons enfin d'attaquer l'entoilage.
La période froide du début d'année sera consacrée essentiellement, à finir le désentoilage des parties marouflées, commencer à préparer les surfaces...
La recette pour décoller la toile et les couches de peinture restantes consistera à réaliser un cataplasme d'acétone sur les parties à traiter! La chimie travaille ainsi à notre place! C'est moins fatiguant et plus efficace!
La chimie ayant fini son travail, c'est à notre tour d'entrer en action, avec des heures et des heures de ponçage, afin d'avoir une surface parfaite pour l'entoilage.
De mars 2009 à Décembre 2010, nous avons été peu actif, du moins sur les travaux de restauration.
Hubert se consacre essentiellement à la construction d'une voiture de sport dans le cadre de ses études. Nous ne restons pas sans rien faire cependant:
Bref, pendant, il ne se passe pas grand chose, si ce n'est ces nombreuses petites actions, invisibles, mais cependant indispensables.
Janvier, Fevrier 2009... Pendant que la radio et le faisceau électrique sont en cours de préparation, tout comme les sièges, ainsi que plusieurs pièces qui sont envoyées en traitement de surface, nous décidons donc d'attaquer un nouveau chantier... les ailes!
En effet, il reste sur le fuselage essentiellement des petites finitions que nous pouvons gérer en temps masqué, par rapport aux travaux sur les ailes!
Nous pouvons donc commencer à désentoiler et inspecter le bois, les collages, les commandes de vol...
La conclusion sautera rapidement aux yeux: "tout est comme sain et les collages comme neufs!"
Le plan central:
La profondeur:
Les ailes extérieures:
